D-DAY,2004
techniques mixtes
123 x 123 x 20 cm
édition de 7
Clin d’œil croisé aux White Painting
(Seven Panels) de Rauschenberg et
à une partition intuitive de Stockhausen (Aus den sieben Tagen),
Die
sieben Tagen est une série de 7 sculptures blanches identiques
qui
s’accrochent au mur comme des tableaux et dont les volets roulant
laissent filtrer une lumière fragmentée et immuable.
Présentées ensemble, ces semblants de fenêtre, qui
tiennent autant de
la pureté minimale que de la pâleur pavillonnaire, évoquent
les jours
de la semaine. Mais cette semaine-là ne se termine par aucun
jour du
seigneur : les instants ne passent pas, la lumière ne décline
jamais,
le temps est suspendu. Pas de délivrance en vue, pas de perspective,
pas de transcendance. C’est le temps d’après la fin
des temps : il ne
se passe rien, mais ça continue.
Isolée de la série, autonomisée et renommée
D-Day, une seule de ces
structures est présentée ici. Comme un matin mystérieusement
élu. Comme
si le jour le plus long on décidait finalement de garder la chambre.