12 décembre – 30 janvier, 2016
Vernissage le 12 décembre de 17h à 21h

Fred Biesmans

FR
Fred Biesmans crée de véritables « instantanés de céramique », sortes de visions cris- tallisées qui invitent à une plongée dans des mondes miniatures faisant référence de près ou de loin à l’univers de la science-fiction. Tailleur de pierre en restauration de monuments, il s’oriente très vite vers la sculpture. À ses débuts, il réalise dans différents matériaux en argile, terre cuite, plêtre, matériaux composites et bois, des sculptures portant le nom générique de «Choobas». Aux alentours des années 2000, il commence à concevoir des petites scènes en terre cuite. Avec cette série intitulée «Choobaland», il se tourne vers l’infiniment petit. “Elle est née, confie-t-il, au départ par manque de place, un peu comme Giacometti qui avait dû émigrer en Suisse pendant la Guerre, qui n’avait plus d’atelier et qui avait réalisé une série de sculptures qu’il pouvait ranger dans des boîtes d’allumettes”.

Ses œuvres ont été exposées notamment au MAC’s dans l’exposition collective S.F. Art, science & fiction. Récemment, deux expositions personnelles lui ont été consacrées : Choobaland au Centre d’art contemporain Chapelle du Genêteil, à Château-Gontier (France) et Fred Bies- mans au « Petit Musée » de La Chapelle de Verre à Ronquières (Belgique).

Extrait du communiqué de presse de «Fred Biesmans - Choobaland» au MAC, Grand Hornu

EN
Fred Biesmans creates true «ceramic instants» crystallizing some kinds of visions which invite to a dive into miniature worlds referring directly or indirectly to science-fiction. Stonemason in restoration of monuments, he quickly changed to a sculpture practice. At first, he created in different materials such as clay, terracotta, plaster, wood and composite ma- terials sculptures which all bearing the generic name of «Choobas». Around the 2000s, he began designing small scenes in terracotta. With this series titled «Choobaland», he turns to the infinitely small. «She was born, he says, initially because of a lack of space, much like Giacometti who had to emigrate to Switzerland during the war, and had no workshop there so he created a series of sculptures that was able to be contain in a box of matches.»

His works were exhibited including MAC’s in the collective exhibition SF Art, science & fic- tion. Recently, two personal exhibitions were devoted to him Choobaland at Centre d’art contemporain Chapelle du Genêteil in Chateau-Gontier (France) and Fred Biesmans to «Pe- tit Musée» La Chapelle de Verre in Ronquières (Belgium).

Extract from press release of «Fred Biesmans - Choobaland» at MAC, Grand Hornu

& Jean-Luc Verna

FR
L’oeuvre de Jean-Luc Verna a la particularité de lier par diverses références l’histoire de l’art et celle de la musique rock (underground), en effet, il reprend et déplace notamment des éléments de la culture savante et populaire et trace une histoire parallèle des mythologies contemporaines. Siouxsie Sioux, sa muse a changé sa vie le jour où il l’a aperçu pour la pre- mière fois dans une émission d’Alain Maneval alors qu’il était encore adolescent. Une grande partie de ses œuvres et notamment ses dessins font ainsi référence à cette fascination devenue source d’inspiration. Son corps est la colonne vertébrale de son œuvre singulière qui renvoie à des phénomènes d’altérations (tatouages, piercing, maquillage) et actualise les questions de représentation et de reproduction. Non sans humour, il prête encore à confusion en donnant le même titre à toutes ses expositions personnelles depuis 1995 : «Vous n’êtes pas un peu beaucoup maquillé ?» - «Non.»

Ses oeuvres sont présentes dans de prestigieuses collections telles que celles du MoMA, NY, The Judith Rothshild Foundation, Flourtown, RAM Foundation, Amsterdam, Centre Pom- pidou, Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, Mac/Val ainsi que de nombreux FRAC. Le MAC/VAL lui consacrera une exposition personnelle d’importance en 2016.

EN
Jean-Luc Verna’s work has the particularity of connecting through diverse references the history of art with that of underground rock music; in particular he takes up and displaces elements of intellectual and popular culture and draws a parallel history of contemporary my- thologies. His muse Siouxsie Sioux changed his life the moment he saw her for the first time on one of Alain Maneval’s shows when he was still an adolescent. A large part of his works, and in particular his drawings make reference to this fascination which has become source of inspiration. His body is the backbone of his singular oeuvre, which addresses the phenomena of alteration (tattooing, piercing, makeup) and renders contemporary issues of representation and reproduction. Not without humor, he has courted confusion by giving the same title to all his personal exhibitions since 1995: “Are you not slightly overly made-up?” – “No.”

His works are present in prestigious collections such as MoMA, NY, the Judith Rothschild Foundation, Flourtown, RAM Foundation, Amsterdam, Centre Pompidou, Musée d’art Mo- derne de la Ville de Paris, Mac/Val as well as numerous FRAC. MAC/VAL will dedicate him an important solo-exhibition in 2016.
Air de Paris