Ido Radon, Framework Zero (with Node Prototype 192.168.1.165), 2021 |
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C’est Ido Radon que nous avons invité pour l’« Entrée des artistes », à occuper les interstices dans notre entrée-bureau-espace d’exposition.
Ido Radon prototype des technologies et des protocoles par la stratification de futurs et de passés, de traductions (le transport à travers les royaumes), de spéculations cypher-féministes, et d’outils et de méthodes dépréciés, y compris des savoirs populaires et des techniques appliquées qui existent depuis des millénaires. Sa recherche prend des formes telles que des sculptures, des écrits, des sons, des œuvres numériques, des vidéos et des publications.
Ses expositions individuelles : Artspeak (Vancouver, B.C) , Ditch Projects (Springfield, OR), Et al. (San Francisco), Jupiter Woods (Londres), Melanie Flood Projects (Portland), Muscle Beach (Portland), Pied-à-terre (San Francisco), et au Portland Institute for Contemporary Art au sein du TBA. Elle a également montré son travail à la Henry Art Gallery (Seattle), RONGWRONG (Amsterdam), BFA/Castiglioni (São Paolo), et Titanik (Turku, Finlande). Sa publication la plus récente, Age of Sand (2019), est une fiction éco-cyberféministe mystique et spéculative.
Interruption du compte zéro. Il y a une zone productive dans le glissement d’un mot vers son synonyme oblique. Il est ainsi possible de trouver des résonances, des points d’intensité entre énergie, électricité, puissance. Le titre est emprunté à l’épigraphe du roman cyberpunk de William Gibson, Count Zero, «Dès réception d’une commande d’interruption, décrémenter le compteur à zéro». Et il renvoie à une citation de Monique Wittig, Les Guérillères, «A ce stade de la marche, il faut interrompre les calculs et recommencer à zéro.» L’œuvre s’inscrit dans la continuité de l’élaboration par Radon du concept d’un cypherféminisme.
Merci à Oskar Radon
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Ido Radon,Taking the Stone // Siphonophore, Melanie Flood Projects, 2021. |
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For « Entrée des artistes », we invited Ido Radon to occupy the interstices of our entrance-working-viewing space.
Ido Radon prototypes technologies and protocols via laminations of futures and pasts, translations (the carrying across of realms), cypherfeminist speculations, and deprecated tools and methods including thousands of year of applied material folk knowledges. Her research takes forms including sculptures, writings, sound, digital works, video, and publications.
She’s had solo exhibitions at Artspeak (Vancouver, B.C), Ditch Projects (Springfield, OR), Et al. (San Francisco), Jupiter Woods (London), Melanie Flood Projects (Portland), Muscle Beach (Portland), Pied-à-terre (San Francisco), and Portland Institute for Contemporary Art as part of TBA, and shown work at the Henry Art Gallery (Seattle), RONGWRONG (Amsterdam), BFA/Castiglioni (São Paolo), and Titanik (Turku, Finland). Her most recent book, Age of Sand (2019), was an eco-cyberfeminist mystic speculative fiction.
Count Zero Interrupt. There is a productive zone in the slippage of one word to its slant synonym. Thus it is possible to find resonances, points of intensity between energy, electricity, power. The title is borrowed from the epigraph of William Gibson’s cyberpunk novel, Count Zero, “On receiving an interrupt, decrement the counter to zero.” And it points to a quote from Monique Wittig’s, Les Guérillères, “At this stage of the march one must interrupt the calculations and begin again at zero.” The work is a continuation of Radon’s elaboration of the concept of a cypherfeminism.
Thank you to Oskar Radon
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Ido Radon,The Quickening, 2021. Video, 1min 1sec, looped. Courtesy the artist and Air de Paris, Romainville.